C’est sous Philippe IV le Bel, le 26 janvier 1311, que fut créé le premier Agnel d’or. Le roi, qui souhaitait établir un état moderne, doté d’une véritable administration et détaché de la tutelle papale, multiplia les émissions de nouvelles monnaies tout au long de son règne, déclenchant une certaine instabilité et provoquant le mécontentement de ses sujets. Si Philippe IV gagna ainsi une réputation de « faux monnayeur », il rencontra néanmoins un certain succès avec son Agnel d’or, qui fut adopté dans tout le royaume de France mais aussi par des princes de Belgique et Henri V d’Angleterre.
A sa mort en 1314, son fils aîné, Louis X dit le Hutin, monta sur le trône et reprit la frappe de ce populaire type monétaire à partir de mars 1315. Son règne fut très court : Décédé en 1316 alors que sa seconde épouse, Clémence de Hongrie, était enceinte, son fils posthume, Jean Ier, ne vécut que cinq jours. Le frère cadet de Louis X, le futur Philippe V, fut soupçonné d’avoir fait assassiner l’enfant dont il fut brièvement régent avant d’accéder à la couronne.
Comme son père et son frère, Philippe V adopta une politique monétaire centralisée unitaire, supprimant le monnayage local et féodal. Sous son règne relativement court (1316-1322), seules deux monnaies furent frappées : un Gros Tournois en argent et un Agnel d’Or, qui se distingue de celui de Philippe IV par le petit marteau qui figure sur son avers.
| Réf. | 3305780116 |
| Tirage | 10 000 exemplaires |
| Métal | Or 375‰ |
| Qualité de frappe / État de conservation | Belle Epreuve |
| Dimensions | 18 mm |
| Poids | 1,90 g |