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Frappe en argent pur La France Victorieuse: «Honoré d’Estienne d’Orves 1901-1941»

  • Argent pur 999‰
  • Belle Epreuve (BE)
  • Collection : La France Victorieuse
74,90 €
dont 20% TVA

Honoré d’Estienne d’Orves

La trahison d’Alfred Gaessler dit « Marty »

Le 21 décembre 1940, Honoré d’Estienne d’Orves reçoit la mission d’installer, en France, un réseau de renseignements. A bord d'un petit chalutier « La Marie-Louise » qui part de Newlyn en Cornouailles, il traverse la Manche, accompagné d’un jeune radio alsacien Alfred Geissler dit "Marty". Le soir du 22 décembre 1940, les deux hommes débarquent à Plogoff dans le Finistère, avant d'être hébergés à Chantenay-sur-Loire, près de Nantes. Barlier, l’un des adjoints de l’officier, est chargé de prospecter la région bordelaise, d'Estienne d'Orves s'occupe du Nord et de la région parisienne. Le 27 décembre, celui-ci se trouve justement à Paris pour y rencontrer des pionniers de la Résistance. A son retour en Bretagne, ses compagnons lui font part de leurs doutes concernant la conduite du radio Alfred Gaessler : il aurait été surpris à converser régulièrement avec des soldats allemands. La suspicion est fondée car "Marty", fils d'un Alsacien pro-nazi et germanophile lui-même, contactera bien le contre-espionnage allemand pour dévoiler les noms des 34 membres du réseau Nemrod. Dans la nuit du 21 au 22 janvier 1941, tous seront arrêtés par la Gestapo. D’abord transférés à Nantes, où ils subiront leurs premiers interrogatoires, les prisonniers seront incarcérés à Paris, le 26 février, dans la prison du Cherche-Midi.

Le procès et l’exécution

Le procès débute le 13 mai 1941 et sera dominé par la force de caractère de d'Estienne d'Orves qui refusera jusqu’au bout de trahir ses co-détenus. Le tribunal allemand est très impressionné par la dignité de l’officier français – et de ses deux adjoints Jan Doornik, officier hollandais et Maurice Barlier, sous-lieutenant FFL – à tel point que le président déposera un recours en grâce des trois condamnés, auprès d’Hitler en personne. L’Amiral Darlan, chef du gouvernement de Vichy, interviendra lui aussi auprès des autorités allemandes, le 25 mai 1941, pour obtenir la grâce d'Estienne d'Orves. Les recours sont rejetés et il est décidé que les prisonniers seront exécutés en représailles d’un évènement important. Après l’invasion de l’URSS, les communistes français entrent en résistance et le 21 août 1941, un militant de 22 ans, Pierre Georges, le futur « Colonel Fabien », se rend au métro Barbès et abat le premier Allemand qu'il croise sur le quai, l'aspirant Moser. Pour l’exemple, les trois otages seront fusillés, le 29 août 1941, debout, les yeux non bandés à leur demande. Avant son exécution, d'Estienne d'Orves s'approchera du magistrat l’ayant jugé et lui déclarera : «Monsieur, vous êtes officier allemand. Je suis officier français. Nous avons fait tous les deux notre devoir. Permettez-moi de vous embrasser». A titre posthume, il sera promu Chevalier de la Légion d’Honneur et fait compagnon de la Libération.

Spécifications du produit
Réf.3303020119
MétalArgent pur 999‰
Qualité de frappe / État de conservationBelle Epreuve (BE)
Dimensions40 mm
Poids20 g
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