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Frappe en argent Les Présidents: «Jean Casimir-Perier 1894-1895»

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Jean Casimir-Perier

À la suite de Sadi Carnot disparu dans les circonstances tragiques de son assassinat, on cherche en Jean Casimir-Perier un Président de la République aux mêmes origines bourgeoises, à la même aisance, au pedigree républicain.

Une dynastie d’Hommes d’État

Descendant d’une famille de grands notables libéraux du Dauphiné ayant exercé des responsabilités d’Hommes d’État pendant plusieurs générations, Jean Casimir-Perier naît à Paris le 8 novembre 1847. Il entre dans la vie publique comme secrétaire de son père Auguste Casimir-Perier, ministre de l’Intérieur dans le gouvernement d’Adolphe Thiers. Élu conseiller général de l’Aube en 1874 puis député de Nogent-sur-Seine deux ans plus tard, toujours réélu jusqu’à son élection à la Présidence de la République vingt ans plus tard, Jean Casimir-Perier rejoint à la Chambre des députés le groupe des Républicains de gauche. À peine âgé de 30 ans, il est nommé de 1877 à 1879 sous-secrétaire d’État à l’Instruction
publique, aux Beaux-Arts et aux Cultes, avant d’exercer, de 1883 à 1885, la fonction de sous-secrétaire d’État à la Guerre.
Président de la Chambre des députés pendant l’année 1893, il devient Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères en décembre 1893. Six mois plus tard, il démissionne de ce poste pour rejoindre à nouveau la présidence de la Chambre, jusqu’à son élection-éclair à la Présidence de la République, trois jours après l’assassinat de Sadi Carnot.


Président malgré lui


Le 24 juin 1894, Jean Casimir-Perier est élu Président de la République par 451 voix, contre 195 pour Henri Brisson et 97 pour Charles Dupuy. Sa présidence, la plus courte de l’histoire des Républiques françaises, dure six mois et 16 jours. Ignoré par les ministres qui ne le consultent pas avant de prendre des décisions, le Président est rapidement devenu la tête de turc du Régime ; impopulaire, Jean Casimir-Perier vit reclus à L’Élysée. La démission du Président du Conseil Charles Dupuy, le 14 janvier 1895, est suivie le lendemain par la sienne. Il abandonne alors complètement la politique et se consacre à l’exploitation minière. Lors du procès d’Alfred Dreyfus à Rennes, son témoignage, opposé à celui du général Mercier, est très utile à la cause de l’accusé. Il refuse en 1899 la présidence du Conseil que le président Émile Loubet lui propose. Jean Casimir-Perier meurt d’une angine de poitrine en 1907, après avoir refusé des obsèques nationales.

Spécifications du produit
Réf.3316010115
Tirage5 000 exemplaires
MétalArgent (333/1000)
Qualité de frappe / État de conservationBelle Epreuve (BE)
Dimensions35,2 mm
Poids16,5 g
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